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Contes et Légendes urbaines d’Athis-Mons, de Juvisy, et Paray-vieille-poste
--> Introduction aux légendes urbaines d’Attegia . exposé du mois de février 2001 par Sophia et Adeline du lycée Marcel Pagnol
Chacun de nous connaît au moins une légende urbaine. Les légendes urbaines sont des mythes, des rumeurs, que chacun prend plaisir à raconter comme des évènements qui ont vraiment eu lieu. Elles circulent de villes en villes, de pays en continents sans que l’on en connaisse vraiment la source.


Ces légendes ont une fonction : elles servent à exprimer nos plus grandes craintes refoulées dans notre inconscient : la peur de la mort, de la maladie, du sexe. Elles sont les dignes héritières des contes populaires orales qui se sont ensuite figés par l’écrit. Les contes de fées étaient emprunts de merveilleux car les sociétés étaient encore très croyantes. De nos jours, ces histoires ont besoin de réalisme pour être crédible et circuler. Elles sont véhiculées par l’oral, mais également par l’écrit grâce à l’Internet. Le cinéma américain est également un excellent vecteur de légendes : ils s’en inspirent, en a fait une industrie pour adolescents et alimentent à son tour les légendes car les scénaristes trouvent toujours d’excellentes idées (voir Légendes Urbaines 1 & 2, Souviens-toi de l’été dernier 1 & 2, Scream 1, 2, & 3)
Il y a deux manière de réagir face à ces légendes urbaines : prendre la moue dédaigneuse de celui qui ne « crois pas à ces conneries » qui viennent de l’inconscient des « populos », des croyances populaires, en abritant son mépris derrière la « rationalité ». Ou alors, on peut exercer son intelligence et son esprit critique pour comprendre quelles peurs inconscientes se cachent derrière ces histoires horribles, et dignes héritières des pires contes d’Andersen.
Ces légendes sont le plus souvent inventées et racontées par des lycéens ou des étudiants qui, pour animer leurs soirées, s'inventent ces histoires « flippantes ». Les parents sont souvent horrifiés par le morbide de ces histoires et se posent des questions sur la santé mentale de leurs enfants. Qu’ils ne s’inquiètent pas, c’est l’âge qui veut cela. C’est même salutaire car cela sert de soupapes aux tensions psychiques, et plus particulièrement sexuelles, qui sont l’apanage de cette période de l’existence
Pour illustrer notre propos, voici quelques légendes urbaines qui circulent en Attegia, dans les comtés d’Athis, de Paray et de Juvisy. N’ayez craintes, dans leur grande majorité, après vérification, certes sommaire, aucune de ces histoires ne s’est vraiment déroulée en Attegia, du moins telles qu’elles sont décrites. Les noms de personnages sont totalement imaginaires, même si les lieux sont bien réels. Parfois, des faits divers sont à l’origine de ces légendes, mais bien souvent, ils ne se sont même pas déroulés dans la ville ni dans comté évoqué. La fonction orale du mode de transmission de ces histoires est un élément central de leur existence et les rend facilement adaptables et transposables à tous les pays modernes.
Il nous faut préciser cependant qu’une des légendes qui suit s’appuie sur des faits réels qui se sont réellement déroulés en Attégia. Par soucis de protection des personnes, nous ne pouvons dévoiler la date ni l’identité des témoins, afin de ne pas faire resurgir les vieilles malédictions car, c’est bien connu, « la superstition porte malchance ». Vous l’aurez compris, cette histoire touche au surnaturel.
Rumeurs et souterrains d’Attegia
Toute sorte d’autres rumeurs courent sur le comté d’Athis-Mons. Parfois, elles viennent d’autres villes, parfois, elles sont nées en Attegia et ont fait le tour du monde. Pourquoi Attegia est-elle ainsi devenue la « cité des rumeurs » ? Et bien justement à cause de la présence des nombreux souterrains qui courent dans ses sous-sols. De tous temps, ces galeries souterraines ont excité l’imaginaire des attegiens et, inconsciemment, la présence de cet autre monde sous leurs pieds les a poussé à colporter les plus folles informations :

Comme celle-ci, voulant qu'un énorme alligator vive entre les égouts de Juvisy et l’Orge, affluent de la Seine. Plusieurs pêcheurs du dimanche ont juré l’avoir vu.

Ou ces jeunes femmes enlevées par un fou dans des cabines d'essayages du magasin Carrouf’ qui donneraient sur un souterrain rejoignant le Coteau des Vignes.

Ou de ces enfants enlevés dans la fêtes foraine d’Athis-Mons, et emmenés dans le souterrains.
Ou de ce SDF Africain, sorcier malien, qui a squatté les galeries souterraines qui courent sous le Quartier Noyer Renard et qui aurait rendu impuissants les jeunes du quartier qui faisaient des rodéos sur le parking grâce à des incantations magiques.
Ou ce restaurant chinois qui servait à ses clients des boites de pâtés pour chiens.
Mais parfois, ces rumeurs sont plus élaborées et ressemblent presque à des petits contes. Elles circulent généralement par écrits par le biais d’Internet. On les appelles les At-e-tales (prononcez « at-i-thelze » : ce qui signifie gross-modo « contes attegiens du web ». En voici une petite collection.
N'hésitez pas à nous faire parvenir d’autres légendes, d’Athis-Mons, de Juvisy, ou d’ailleurs, tout en nous indiquant la manière dont vous en avez pris connaissance.
Merci, et bonne lecture.

Double accident mortel en Essonne
Un Samedi soir de mai ****, Samira, 19 ans, se dispute avec son père qui ne veut pas la laisser sortir en boite de nuit avec ses copines. Malgré le soutien de sa mère, Samira est punie par son père à rester dans sa chambre. Mais Samira est têtue. Elle quitte sa chambre par la fenêtre, prend un taxi à la gare de Juvisy pour se faire conduire au Métropolis, une boite à la mode. Là-bas, elle ne trouve pas ses copines mais fait la rencontre d’un beau jeune homme avec qui elle flirte. En se rendant au wc, elle remarque qu’elle a un message sur sa messagerie de portable. C’est Laure, une des copines qu’ elle devait retrouver en boite qui la prévient que la mère de Samira a appelé pour la prévenir que le père de Samira avait découvert qu’elle était sortie, qu’il était fou de rage et qu’il avait pris sa voiture partie venir la chercher au Métropolis. Affolée, Samira pria le jeune homme de la reconduire chez elle.

Horreur, sur la route, les deux jeunes hommes ont un terrible accident ; ils percutent une voiture qui roulait en sens inverse.
Lorsque Samira se réveille dans un lit de l’hôpital de Juvisy, l’infirmière lui cache que le jeune conducteur est décédé, ainsi que le passager de l’autre voiture, et qu’elle même a bien peu de chances de s’en sortir. Sentant la mort arriver, Samira demande à l’infirmière de dire à son père qu’elle regrettait et qu’elle l’aimait malgré sa sévérité. Samira mourut.
Lorsque la mère de la jeune fille arriva à l’hôpital, on lui annonça que sa fille et son mari étaient décédés : la voiture qui venait en sens inverse de celle de Samira était celle de son père qui, aveuglé par la rage, en plus de perdre la vie, avait involontairement tué sa fille


Salim perd les yeux
Salim garçon ne sait pas taguer mais il écrit Rko sur tous les mûrs de la ville. Salim ne parle que de bagarres, que des jours où il s’est fait courser par les keufs, des mecs qu’il a péta, des meufs qu’il a niqué dans une voiture. Salim est un pauvre garçon un peu stupide et très agressif qui adore dévisager les gens, les regarder droit dans les yeux jusqu’à ce qu’ils baissent les leurs. Mais Salim ne fait cela quand il est entouré de sa bande car, en vérité, c’est un lâche.

Un soir, à la nuit tombée, près du lycée Pagnol à Juvisy, alors que Salim et ses amis guettent la sortie du gymnase Carpentier pour trouver quelqu’un à qui taxer des cigarettes (pour lui voler son paquet plus précisément, afin de se rouler des pétards) il voient s’avancer vers eux une silhouette noire et le bout rougeoyant d’une cigarette. La silhouette pénètre dans le bois du Coteau des Vignes. Salim court vers la silhouette en criant « Hé toi ! Regarde-moi j’te dis ! regarde-moi, fils de pute ! » Mais la silhouette du fils de pute a déjà disparu dans l’obscurité du bois où Salim s’engouffre à son tour. Ils ne se passent pas 10 secondes avant que ses copains entendent un terrible hurlement : « Non, arrêtez, c’est horrible ce que vous faites ! Arrêteeeezzz ! ». Ses copains courent et pénètre dans le bois. Ils butent contre quelqu’un. L’un des garçons allume son briquet et on voit alors Salim qui tient son visage plein de sang en hurlant. On lui demande ce qu’il a, mais Salim ne fait que gémir. On lui enlève les mains de son visage. Ses amis découvrent alors avec horreur que ses deux yeux saignent et sont sortis de leur cavité, ne tenant plus que par les nerfs oculaires. Les policiers diront que c’est la cinquième cas en Essonne de ce type d’horrible agression. Par fois, les victime ont eu les yeux crevés à l’aide d’un couteau opinel. Les enquêteurs pensent que c’est un fou qui a été un jour la victime d’une agression par des jeunes et qui se venge au hasard des rues. A ce jour, la police nationale ne l’a toujours pas arrêté celle qu’elle décrit comme« un homme de haute taille vêtu d’une écharpe d’un imperméable et d’un chapeau noir qui fréquente souvent les sous-bois et terrains vagues d’Essonne à la recherche de jeunes qui sortent tard le soir ».


La cerise sur la gâteau
Une dizaine de garçons de la cité du Noyer-Renard à Athis-Mons avait établi tout un stratagème pour amener des filles à servir d’objet de plaisir dans de sordides partouzes collectives. Un des garçon était chargé de charmer une fille, de la faire boire, et de mettre du ****** dans son verre (un médicament détourné de son usage qui anile toute volonté). Et puis on amenait la fille dans un cave où les garçons abusaient d’elle dans le noir car ils prenaient plaisir à n’allumer la lumière qu’à la fin pour découvrir le visage de leur victime. C’est ce qu’ils appelaient « « La cerise sur le gâteau ».
Ce soir là , c’est Coco qui est chargé de ramener un fille. Il se rend à la boite de nuit l’Acropole, repère une jolie fille très jeune, la drague, la drogue et la ramène dans la cave. Dix garçons la viole. Quand ils rallument la lumière, un des garçon pousse un hurlement : la fille qu’il vient de violer est sa petite sœur qui fêtait ce soir-là ses dix-huit ans, le premier soir de sa vie où ses parents lui avait accordé la permission de sortir en boite de nuit avec ses copines. Fou de douleur, le garçon tue le « rabatteur » Coco avant de se donner la mort.


Les baskets de la mort
Christophe a 16 ans, et il aime qu’on dise de lui qu’il est « une racaille ». En vrai, Christophe est une pub ambulante : il a des polos Lacoste, la casquette Lacoste, le pantalon Lacoste, et toujours les dernières Nike. Il est ridicule. Christophe deal du pour s’acheter tout cela, mais il ne donne jamais d’argent à ses parents qui triment toute la journée. Au contraire, il leur demande de l’argent. Un jour, au parc de loisir « Le Port aux cerises », il voit un garçon de son âge qui a des baskets Nike d’importation, un modèle US qui n’existe pas en France, sans doute faite sur mesure et commandé sur Internet. Elle sont rouge-sang et Christophe ne voit qu’elle. Alors, il s’approche du garçon et le frappe violemment par derrière, le ruant sauvagement de coups de pieds jusqu’à ce qu’il ne bouge plus. Christophe le délaisse de ses baskets et, n’y tenant pas, les chausse avant de s’enfuir en courant. Il a l’impression de voler tant elles sont légères à ses pieds. Mais ce dont il ne se doute pas, c’est que des gens ont assisté à la scène depuis un sous-bois et ont appelé la police sur leur portable. Christophe est repéré sur un quai de la gare de Juvisy. Quand il aperçoit les policiers qui lui courent après, Christophe saute sur les rails pour traverser la voie sans voir qu’un train arrive. Il a juste le temps de rejoindre le quai, mais le RER lui sectionne les jambes à hauteur des chevilles.
Il est emmené d’urgence à l’hôpital de Juvisy, accompagné d’un sac plastique où l’on a mis ses deux pieds coupés, chaussés des Nike rouges de sang qu’il avait convoitées. L’adolescent décède quelques minute après son arrivée aux urgences.


Tu voulais me parler, petite fille ?
L’histoire se déroule ans les années 80, résidence Mozart, à Athis-Mons (Essonne-France). Sandrine et Nathalie P. sont lycéennes, et elles aiment mettre en scène des séances de spiritisme truquées pour effrayer leurs copines. Ce jour-là, Sandrine et Nathalie invite trois filles de leur classe. Elles ont l’idée de filmer la séance grâce à la caméra vidéo du père de Sandrine qu’elles cachent dans la bibliothèque. Elles tirent les rideaux, allument des bougies, posent chacune un doigt sur un verre de cristal et se concentrent. D’une voix gutturale, Sandrine appelle les esprits. A16h45 très précisément, les filles crient : le verre se fendille et explose. Sandrine est la plus affolé. Elle se lève, et allume la lumière, mais les plombs sautent. Au même instant, le téléphone sonne. Sandrine décroche et écoute. Elle lâche le combiné et s’enfuit l’appartement en hurlant. Sa copine Nathalie écoute à son tour et entend une voix d’homme répéter sans cesse cette phrase « Tu voulais me parler petite fille, alors parle-moi petite fille, tu voulais me parler petite fille, alors parle moi petite fille… ». Sandrine avait disparu à jamais, ses parents n’eurent jamais aucune nouvelle ;

Le même soir, à partir de 23h00, le voisin du dessus s’est plaint à la police que quelqu’un frappe à sa porte toutes les dix minutes. Quand il ouvrait, il n’y avait personne. Dans la nuit, les cloches de l’églises sonnèrent sans raisons.

Quant au caméscope qui était avait enregistré il ne révéla rien d’autre que ce qui s’était passé. Les plombs ayant sauté à la fin de la séance de spiritisme, l’enregistrement s’était arrêté. Sur le reste de la bande déjà utilisée par le père de Sandrine, il y restait une scène filmée lors de l’anniversaire de sa fille. La jeune fille était assise à la même place que lors de la séance de spiritisme, devant un gâteau d’anniversaire garni de bougies qu’elle s’apprêtait à souffler. Sur la vidéo, on entendait Sandrine dire « je souffle, et je disparais. ». On entendait alors la famille crier « à la une, à la deux, à la trois ! ». Sandrine soufflait les bougies, plongeant la pièce dans l’obscurité, et on entendait sa voix dire « esprit es-tu là ? » Et une autre voix appartenant à son frère répondait sur un ton morbide « Tu veux me parler petite fille ? et bien parle moi petite fille … ». Et toute la famille rigolait, et la mère disait « arrêtez, ça pourrait arriver vraiment ». L’enregistrement vidéo à moitié effacé de l’anniversaire de Sandrine retrouvé le jour de sa disparition s’arrêtait là.


A coups de haches
L’histoire se déroule à la « cité bleue », un ensemble HLM de la ville d’Athis-Mons, en banlieue parisienne. Sébastien a 13 ans et il est juif. Chaque jour, quand il croise les deux frères Samir et Farid, ces derniers l’insultent, bien qu’il ne leur ait jamais fait de tort. L’insulte qui revient le plus souvent est « Sale juif ! ». Samir et Farid sont de parents algériens. Ils ont le même âge que Sylvain et n’ont aucune raison de faire souffrire Sylvain ; ils ne font que répéter ce qu’ils entendent chez eux sur les juifs, quand la télévision parle du conflit israélo-palestinien. Ce jour là, Samir et Farid croisent Sylvain dans un petit bois, près de la rivière. De loin, Samir et Farid font des saluts nazis. Quand Sylvain passe près d’eux, il entend « les juifs, y’a pas besoin de gaz, avec une hache ont fait du bon travail ».
Sylvain rentre chez lui et se met à pleurer. Le soit, il raconte tout à son père. Ce dernier furieux, se rend chez Samir et Farid. Quand le père de famille algérien ouvre la porte, son visage est ravagé par la douleur. Il connaît de vue le père de Sylvain ; il croit que celui-là est venu pour lui dire ses condoléances et l’étreint par les épaules en pleurant: il venait d’apprendre que sa femme et ses filles, c’est à dire la mère et les deux sœurs de Samir et Farid, parties depuis un mois en Algérie, étaient tombées dans une embuscade de terroristes islamistes algériens. Elles avaient été éventrées et décapitées à la hache.


La bêtise tue plus que le Haschich
Dans une ville de la banlieue parisienne à Athis-Mons, les habitants du quartier d’Ozonville se réunirent pour dénoncer la délinquance qui envahissait le quartier. Tous les propriétaires étaient en rage et criaient leur désespoir de voir leur quartier devenir aussi peu sûr que les plus dangereux quartiers d Bogota. En effet, depuis quelques mois, une bande de jeunes adolescents de 15 ans avaient envahis le quartier. En fait, ils l’habitaient mais les gens les désignés toujours par leur ancien quartier présumé (le Noyer-Renard, un vaste ensemble HLM). Au cours de la réunion, un ancien para proposa même une milice armée pour lutter contre les pneus crevés et le trafic de drogue (du haschich) commis par les jeunes qu’il désignait en public sous le très élégant dénominatif de « bougnoules ». Bien entendu, tous les habitants étaient d’accord avec cette proposition, plus efficace à leurs yeux que celles des pouvoirs publics.
La nuit qui suivit la réunion , comme par hasard, l’ancien para entendit du bruit dans le salon de son appartement (il habitait le RDC). Il réveilla sa femme. Le parachutiste savait instinctivement que c’était les jeunes qui étaient venus se venger de ce qu’il avait dit à la réunion, alors il se saisit d’un des nombreux sabres de l’armée française qu’il collectionnait et s’approcha de la fenêtre derrière laquelle s’agitait une ombre. Quand une silhouette pénétra dans le salon il voulu la frapper violemment d’un méchant coup sur l ‘épaule. Mais au moment où le propriétaire allait abattre son sabre, l’intrus sentit sa présence, se retourna, et se précipita vers lui. Surpris, le propriétaire fouetta le vide de son sabre vers l’intrus qui poussa un terrible hurlement. Lorsqu’il alluma la lumière, le père se mit à hurler. Terrifiée, sa femme ouvrit la porte de la chambre, et découvrit à son tour l’horrible méprise : allongé dans une mare de sang, leur fils éventré était en train d’expirer son dernier souffle. Il avait fait le mûr pour acheter sa consommation hebdomadaire de haschich (12 grammes qu’on retrouva dans ses poches) mais ce faisant, il avait oublié ses clefs. Redoutant la réaction de son père violent, il n’avait pas osé réveiller ses parents et avait tenté de regagner sa chambre par la fenêtre du salon. Il faillit en mourir fort bêtement. Heureusement, les médecins des urgence de Juvisy lui remirent les intestins en place et il s’en tira avec une très méchante cicatrice.


La terrifiante main baladeuse
Dans une ville de la banlieue parisienne, il y a un collège. Le collège Delalande. Il n’est ni pire ni mieux que les autres collèges de banlieue. Ils s’y passent quantité de choses que les adultes ne soupçonnent pas. Voici le récit banal de petites humiliations intolérables et le dénouement pas très ordinaire qui les a porté à notre attention : au collèges Delalande, il y avait deux garçons de 3ème complètement stupides : l’un venant du quartier HLM des 3F, l’autre de la zone pavillonnaire de Mons. Les deux garçons avaient un jeu odieux qui consistait à humilier les filles en profitant de la cohue des interclasses pour leur mettre des « mains aux fesses », glissant leur doigt entre leur cuisse afin de toucher leur sexe. Au début, ils faisaient ça sans réfléchir, puis ils prirent goût ; ils en retiraient même des érections. Généralement, ils choisissaient des filles de 6ème ou de 5ème, les plus timides, et prenaient grand plaisir à les voir rougir ou se mettre à pleurer sans oser protester. Ils prenaient plaisir à faire du mal. Le pire, c’est qu’ils pensaient que les filles aimaient cela. En fait, ils ne connaissaient des choses du sexe que les cassettes pornographiques devant lesquelles ils se masturbaient tous les deux. Mais quelqu’un avait dû s’apercevoir de leur manège, ou alors une fille avait parlé à quelqu’un, si bien qu’un jour, ils reçurent chacun une lettre qui disait ceci : « L’un de vous deux se fera prochainement caresser les fesses par un instrument très coupant, en souvenir de toutes les filles du collège ».
Les deux garçons ne prirent pas l’avertissement au sérieux, bien qu’elle les troubla un peu. Mais le soir de la fête de la musique, le 21 juin, alors qu’ils étaient à Paris, à 20 km d’Athis-Mons, sur le boulevard Saint-Michel noir de monde, l’un des garçons sentit un coup puis une vive douleur aux fesses. Puis immédiatement, son pantalon se trempa d’un liquide chaud. Quelqu’un venait de lui entailler profondément le cul d’un généreux coup de rasoir tranchant. La semaine suivante, les deux garçons reçurent chacun une nouvelle lettre qui les avertissait en ces termes : « Avant la fin de l’année, l’un de vous perdra la bite, et ne la retrouvera jamais ». Les deux garçons furent terrifiés, à tel point qu’ils séchèrent le collège pendant une semaine entière. Malchance, la même semaine, plusieurs jeunes filles étaient allées raconter au proviseur ce qu’elles avaient subi. Les deux garçons se firent virer du collège.
L’un d’eux, vivant dans la hantise d’un coup de rasoir qui ne vint jamais, est actuellement interné dans un hôpital psychiatrique où il passe ses journées prostré en se tenant les parties génitales. Quand à l’autre, après un travail thérapeutique, il comprit en quoi il avait dépassé les limites et jura de ne plus jamais porter atteinte à l’intégrité physique d’une fille.


La femme et le chien
Dans les années 80, une méchante rumeur courut sur une femme assez acariâtre du val d’Athis-Mons. En effet, la rumeur courut que son aigreur venait du peu d’amour physique que lui offrait son mari. Aussi, il se dit qu’elle avait prit l’habitude de se tartiner le sexe de l’huile d'olive et à se faire lécher par son chien . Un soir de solitude, elle s'adonna donc à ce fantasme très particulier quand tout à coup le chien s’arrache à ses galipettes pour filer à la cave. Intriguée, dénudée et "huilée", la femme descend alors au sous-sol pour retrouver son chien, quand tout-à-coup la lumière s'allume et son mari accompagné de quelques dizaines de personnes hurle "Bon anniversaire!!!!!!!".
Cette nouvelle courut dans le quartier pendant des années jusqu’à ce qu’on apprenne que la femme était morte d’une longue maladie qui lui avait gâchée les 15 dernières années de sa vie et qui était l’unique explication de son humeur triste et maussade .


La célèbre histoire des toxicomanes
Dans les années 80, de gros problèmes de drogue dures (héroïne) gâchait la vie de la cité Edouard Vaillant. Toute une série de rumeurs commença à circuler sur les toxicomanes de la cité, dont celle-ci qui est entièrement fictive mais qui a fait le tour du monde : une droguée confie son enfant à une baby-sitter, droguée elle aussi, le temps d’aller acheter sa dose. Mais la mère se shoot dans une cave, et ne revient que 4 heures plus tard. Dans l’appartement, la baby-sitter toxico attend elle aussi sa dose qui ne vient pas. Elle est en manque, mais doit s’occuper du bébé, préparer à manger, faire quelque chose. Elle panique. À l'arrivée de la mère, la baby-sitter est en train de pleurer. Elle dit que le bébé dort et qu’elle a même fait cuire du poulet. Lorsque la mère rentre dans la cuisine, elle ouvre le four, et voit son bébé calciné
Ecrit par Tessa, le Vendredi 17 Septembre 2004, 17:36 dans la rubrique Actualités.