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Synthèse des notes du livre de Marinus B. Willett
--> Attegia étudiée dans l'histoire
Synthèse des notes du livre de Marinus B. Willett par M. George Kaplan avec l’aimable autorisation de l’auteur. Traduction pour l’Internet par M. Nicolas Hamelin de Watteville à qui on ne peut que tirer un coup de chapeau pour sa contribution généreuse et sa rapidité d’exécution au regard du peu de temps qui lui était imparti. Il s’excuse par avance des éventuelles erreurs de traduction qui peuvent néanmoins subsister dans le texte.


« Attegia est un cas unique en France. Sur le plan juridique, parler de principauté d’Attegia est un abus de langage, mais pourtant, la principauté existe dans les faits. Il faut distinguer les villes (associées en « communautés de communes ») et leurs « sous-sols » dont l’existence matérielle importe moins que le symbole qu’ils incarnent. En effet, si Attegia est bien pourvue d’une réelle existence géographique, elle est avant tout une « communauté des âmes » en communion avec l’histoire et le passé des trois villes « du dessus » : Athis-Mons, Juvisy-sur-Orge et Paray-Vieille-Poste (Essonne – France). C’est dans leur sous-sol, troué de galeries souterraines, que s’est développée une communauté poétique urbaine, Attegia l’underground ».


C’est par cette curieuse introduction qu’un site Internet fantaisiste entame le descriptif d’Attegia. Pourtant, si certains trouvent ici matière matière à blaguer, d’autres commencent à se questionner très sérieusement au sujet de cette mystérieuse ville souterraine dont on trouve effectivement traces dans de nombreux documents historiques.


En effet, on signale déjà la présence d’habitants dans les souterrains d’Athis et de Mons dès 1349. Cette année là, la peste noire frappe durement le Hurepoix et les bandes de soldats pillent la région ; des habitants se réfugient alors dans les souterrains pour échapper aux nombreux malheurs qui les guettent. En 1370, une deuxième vague d’habitants investissent les cryptes pour fuir les troupes anglaises de Robert Knolles.


Mais c’est la terrible crise de 1652 qui semblent marquer l’établissement durable d’habitants dans les souterrains. Athis est alors au cœur des opérations militaires. L’église est pillée par les soldais du calviniste Turenne. Les récoltes sont détruites, et les femmes violées. Les athégiens sont victimes des épidémies et de la famine. Un habitant sur quatre meurt en l’espace de quatre mois. Les villageois fuient le village pour les faubourgs de Paris ou les châteaux-refuges. D’autres s’enterrent dans les souterrains pour échapper à leur funeste destin.


Un habitant d’Athis-Mons nommé Jean de Thoulouze rapporte dans une lettre adressée à son oncle cette curieuse anecdote :


«… est à remarquer que depuis que les armées du Roy furent postées à Villeneuve-Saint-Georges, le vicaire de notre paroisse affirme que nombre de ses paroissiens ont établi leur foyer sous la terre et que leur malheur les y a fait détourner de la Religion pour une doctrine enfantée par la copulation d’une fraternité secrète avec Satan : Attegia. Sous notre terre, la guerre a réveillé une assemblée sinistre d’Invisibles et fait surgir un temple impie creusé dans la grotte pour le culte de cette faction secrète de fenéants, d’ivrognes, et de misérables faquins tous voués à la magie et à l’athéisme. Le vicaire se plaint que les méfaits des gens de guerre sur les esprits servent à abuser quelques braves sots par une doctrine meslant apparence de vérité dans leur discours mais qui est ennemie de la Religion, des Etats séculiers et des bonnes mœurs. Ces méchants affirment qu’en leur lieu obscur personne n’y meurt ni ne se corrompt par la maladie, et que les femmes y sont les maistres. Leur temple a la forme d’un trèfle où la main de cette conjuration d’esprits dogmatisant a gravé dans la pierre une inscription magique « Hoc universi compendium nisus sepulcrum fui ». Notre vicaire prétend qu’aux fléaux qui nous frappent il faut ajouter celui-ci et le condamner rudement avant que tous les paroissiens d’Athis et de Mons ne se laissent abuser par le diable et ne livrent leur raison à cette pernitiosisme magorum societas. »


Depuis « la Fronde », les souterrains d’Athis ont toujours, semble t-il, été habités par une poignée d’irréductibles. Le phénomène s’amenuise en période faste, et s’accentue à chaque crise économique. On le voit, l’histoire de la « fraternité Attegia » est intimement liée à l’histoire de la « ville-du-dessus », d’Athis-Mons…
Ecrit par Tessa, le Vendredi 17 Septembre 2004, 17:40 dans la rubrique Actualités.

Commentaires :

Anonyme
10-01-07 à 18:20

               Tessa tu repond meme pas à nos mails comment veux tu que l'on évolu dans les recherches????


 
Anonyme
12-04-09 à 01:12

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